8 mars 2019 | Communiqué
Québec, le 8 mars 2019 – Grâce au travail quotidien des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD), la perte d’autonomie n’est plus vécue comme une impasse par des milliers de Québécois et Québécoises.
En cette Journée internationale des femmes, le Réseau de coopération des EÉSAD entend souligner l’impact social des quelque 9 000 personnes, essentiellement des femmes, qui travaillent dans ses entreprises.
Les EÉSAD, un outil de changement social pour et par les femmes au bénéfice de tous
Sous bien des aspects, les EÉSAD sont un levier efficace d’amélioration de la condition féminine.
Fondées à la suite des mouvements de solidarité contre la pauvreté des femmes dans les années 1990, ces entreprises avaient pour mission première d’offrir un emploi à des femmes exclues du marché du travail. Aujourd’hui, la pertinence de cette initiative a fait ses preuves et le gouvernement reconnaît et encourage le recours aux services des EÉSAD.
Du service aux usagers aux services administratifs, en passant par la direction, les femmes qui travaillent dans les EÉSAD ont non seulement un emploi reconnu, mais gratifiant. Elles font une différence notable dans la vie des autres et, particulièrement, de ces femmes aînées trop souvent isolées qui constituent la majorité des usagers de l’aide à domicile.
« À présent, les EÉSAD regroupent toute personne portée par les valeurs d’entraide et de solidarité, quels que soient son sexe et son origine. Il demeure que toute innovation dans le secteur des EÉSAD bénéficie directement aux femmes et c’est toute la société qui y gagne », se réjouit madame Manon Loranger, présidente du Réseau de coopération des EÉSAD.
L’aide à domicile, un remède à l’indifférence
Les employées des EÉSAD contribuent chaque jour à développer une société solidaire de ses aînés et de tous les individus marginalisés par leur perte d’autonomie. En favorisant le soutien à domicile, elles préservent le bien-être de milliers de personnes, dont les proches aidants, et concourent au désengorgement du réseau de santé. La préposée d’aide à domicile est aussi très souvent la première ligne de vigilance : nombreuses sont celles qui ont pu déceler une détérioration de la santé de leurs usagers et en informer l’entourage pour une prise en charge rapide et adéquate.
L’aide à domicile est ainsi bien plus qu’une simple aide au ménage : elle aide les personnes. Dans un contexte où le vieillissement de la population et ses défis ont un coût économique et social de plus en plus important, cette activité est un véritable atout pour assurer la qualité de vie des aînés.
Les femmes qui souhaitent utiliser les services des EÉSAD ou offrir les services des EÉSAD peuvent consulter le site https://aidechezsoi.com/ pour plus de détails.
Le Réseau de coopération des EÉSAD
Le Réseau de coopération des EÉSAD représente les entreprises d’économie sociale reconnues aux fins du PEFSAD. Les EÉSAD sont présentes dans les dix-sept régions administratives de la province. Ces entreprises, administrées principalement par et pour leurs usagers et exploitées à des fins non lucratives, offrent plus de sept millions d’heures de services à 100 000 personnes, dont près d’un million d’heures pour les services d’assistance à la personne. Les EÉSAD emploient plus de 9 400 personnes, dont 8 700 préposées et préposés d’aide à domicile possédant les compétences et l’expertise requises, afin d’assurer un soutien et des services à domicile de qualité aux citoyens qui en ont besoin. Si vous désirez en savoir plus sur les EÉSAD et le PEFSAD, nous vous invitons à visiter notre portail Web : https://aidechezsoi.com.